Cet article est le premier d’une suite de trois articles, que vous pourrez retrouver ici quand ils seront sortis :
Le mandat de coaching, c’est un outil très simple et très efficace.
Pour le coach, c’est un moyen de clarifier sa mission et ce qui est attendu du client. Est-ce qu’il n’est pas préférable de commencer par agir sur ce qu’il veut, pour gagner sa confiance et ensuite proposer d’aller plus loin ?
Expliciter les moyens et les résultats attendus d’une mission dès le début, est une base très solide.
Pour les coachés, le mandat permet surtout à un ensemble de personnes de se réunir autour d’actions concrètes et à suivre leur avancement. C’est un moyen pertinent d’analyse critique d’une organisation.
Dans cet article, je vous propose ma façon d’expliciter mon mandat. Ce n’est peut-être pas celle qui vous conviendra le mieux, l’approche étant personnelle.
Le modèle de mandat le plus simple pour moi est le contrat. C’est avant tout pour générer de la discussion, ce qui permet de faire le tour des questions et s’aligner avec le client. Il est aussi une trace écrite de la discussion.
En effet, c’est un support objectif et c’est une bonne trace d’un accord. Il faut qu’il soit clair, transparent et partagé entre toutes les parties.
Dans ce type de contrat, le coach pourra rencontrer son client assez peu, à raison d’une fois toutes les 3 semaines. Mais en général, on préfère une haute fréquence de rencontre et le niveau de détail fait foi de la confiance entre le coach et son client.
Néanmoins, ce contrat ne doit pas être fixé, il sera amené à évoluer dans le temps, ces éléments devront être précisés dans l’introduction. Pour le réaliser au mieux, un template devrait être proposé par le coach afin de guider la conversation qui aura lieu.
Il pourrait alors être réalisé de cette façon :
Intro :
Expliciter le contexte de la mission du point de vue du coach, avec qui a lieu le contrat et pourquoi.
Décrire l’état actuel de la situation, qui est la personne/entité avec qui l’accord est conclu, quels sont les problèmes et pourquoi doit-on agir dessus.
Définir aussi la fréquence de révision du contrat.
Partie I : La vision idéale, faire rêver.
Après intervention du coach, comment serait le contexte ?
Qu’est-ce qui ferait dire que le coach a bien travaillé ?
Des éléments très concrets ne sont pas toujours nécessaires dans ce genre de cas.
Partie II : La vision court terme.
C’est le plus difficile et c’est la partie sur laquelle on passe le plus de temps.
Quelle doit être la première étape pour aller vers l’idéal ?
Comment doit-on s’y prendre pour l’atteindre ?
Quels sont les moyens objectifs de nous dire que cette étape sera passée ?
Conclusion :
Le coach et le client s’assurent que chaque action notée est pertinente et réalisable pour le prochain entretien.
L’issue du mandat est plutôt de chercher des actions pour le coach, mais des actions pour les intéressés sont envisageable également.
Vous l’avez vu, avec le contrat, on fixe son intervention. Il existe d’autre façons de faire un mandat, qui sont plus souples.
Ici, il est avant tout question d’échanger avec les accompagnés !
Si vous souhaitez aller plus loin, je vous invite à voir la vidéo de Scrum Life avec Vincent Loisy.
Au prochain article, nous verrons comment produire le contrat de coaching et mener l’entretien.