Bien que l’ajout de tâches pendant le sprint n’est absolument pas conseillé, dans les faits les équipes y sont régulièrement confrontées. Dans ce cas comment accueillir ces tâches perturbatrices pour le sprint dans les meilleurs conditions ?
Je connais deux écoles qui se confrontent sur la méthode; garder de la capacité libre dans le sprint, ou remplacer les éléments du sprint par ces nouveaux.
Garder de la capa pour les incidents de production (ou pour n’importe quel type d’urgence), c’est choisir des éléments de backlog à embarquer dans le sprint tout en réservant une partie “vide” du backlog pour les imprévus.
De la place est laissée dans le backlog du sprint
“On a une vélocité de 20 points par sprint, on prends 15 points d’US et on garde 5 points pour les incidents de prod”.
Et les incidents de prod arrivants, les 5 points sont effectivement “dépensés” et souvent priorisé au maximum.
Je suspecte même que certains bugs ou incidents sont estimés… pour rentrer dans cette capacité “tampon”, mais c’est parce que je vois le mal partout sûrement !
Une autre façon de faire est de remplir son backlog de sprint normalement, avec ce que l’équipe pense pouvoir faire.
Que se passe-t-il alors en cas d’imprévu ou d’incident à réparer d’urgence ?
Les nouvelles tâches peuvent trouver leur place et leur coût est visible
C’est effectivement plus compliqué que dans le cas où de la capacité est réservée à l’avance, mais c’est pour la bonne cause.
Quoi que vous utilisiez ou que vous décidiez d’utiliser avec votre équipe, l’important est d’avoir une bonne visibilité de l’impact de ces tâches indispensables mais néanmoins perturbatrices pour le sprint, pour ne pas générer de Shadow-Velocité tout comme je conseillais déjà de visualiser clairement la dette technique.
Et vous, comment visualisez-vous l’impact des tâches ajoutées au sprint ? Est-ce que les incidents sont ajoutés en priorité haute aveuglément ?